Dans l’âpre douceur de l’été finissant, on mange les mirabelles à même les mirabelliers, après toutes ces nuits de gel, ces neiges, ces matins, ces pluies, ces bourrasques et ces soleils que, stoïques, les arbres ont traversés, pour porter leurs fruits à maturité et nous permettre d’entrer en communion avec ce ciel et ce terroir.
4/9/18
La mirabelle (4/9/18). Tous droits réservés