Je n’ai d’arme qu’une plume
Je n’ai d’arme qu’une plume
Que j’utilise pour écrire les mots
Et composer l’hymne sublime
D’amour pour adoucir les maux
De la société; Je m’envole au-delà
Des nuages pour puiser la lumière
Du ciel qui aveugle les scélérats
Sans altérer la pureté première
De l’aurore naissante, ou trouver
Dans la peur un refuge illusoire
Qui m’empêche d’éprouver
Le besoin de relire l’histoire
Pour éviter à notre vieux monde
Le voile de la poussière de fer
Qui provoque la crise profonde
Et enrichit les seigneurs de guerre
En appauvrissant les peuples asservis ;
Je n’ai d’arme que des mots aimables
Qui incitent les gens à aimer la vie
Et à briser le mur du silence glacial,
Pour devenir des êtres libres
Et croire en la force de la raison
Pour faire cesser le discours funèbre
En vidant toutes les prisons.
Dad Allaoua