8 réponses à ce sujet

[Sinziana]

Au soleil de l’amour

Je me chauffe et je rêve

Que la vie va toujours

Que la vie ne s’achève

 

Que la vie ne s’achève

Car la fleur s’ouvre et rit

Dans mon coeur elle lève

Le rideau de la nuit

 

Le rideau de la nuit

Et son théâtre d’ombres

Au soleil qui s’enfuient

Et vont au cachot sombre

 

Et vont au cachot sombre

Le soleil les poursuit

Elles luttent et tombent

Au trou du Paradis

 

Au trou du Paradis

Le bistrot du Bon Dieu

Lève le coude et dit

“Je veux les gens heureux”

 

“Je veux les gens heureux”

Le monde décrépit

Au milieu du ciel bleu

Le soleil pouffe et luit.

 

Sinziana Ionesco 29/09/2018

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[M. de Saint-Michel]

Vive ce roi-soleil qui peut vaincre toute nuit!

[Cyraknow]

J'aime cet ultime vers de la strophe, repris en vers 1 de la strophe suivante, répétition qui confère un rythme, un va-et-vient, un balancement au texte.

Quel joli texte!

[William Valant]

J'aime bien:

Car la fleur s’ouvre et rit

Une valse au bistrot du paradis,le bonheur et le soleil sont dans les vers.
Santé !
[WV]

[claus]

un peu comme une comptine, ton poème se déroule cadencé par la reprise du dernier vers de chaque strophe. On se laisse emporter non seulement par le rythme mais aussi par les images : des mots simples et forts si évocateurs !

Merci pour ce chant du soleil !

[Sinziana]

Merci à tous pour vos commentaires qui me touchent!

 

Ce petit poème a été composé en l'honneur du mariage de mon frère qui coincide également avec mes 17 ans de mariage...

[William Valant]

Que l'éphémère bonheur d'un jour
Dure toujours...
[WV]

[Sinziana]

L'éphémère a son charme propre lui aussi,

 

tout se transforme, le bonheur est dans le mouvement de cette danse perpétuelle

comme vous l'avez joliment exprimé,

 

et cela  inclut aussi une part de douleur...

[William Valant]

Bonheur douleur ça rime.
Il faut vivre l'un pour connaître l'autre.
WILLIAM