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Nouvelle Poétisée suivi d'une Chair en songe blanc

Prose expérimentale intuitive

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2 réponses à ce sujet

#1 clemouchka

clemouchka

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  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 09 novembre 2018 - 02:02

Des fleurs en tissus végétales, caressés par les doigts musicaux du vent bleu, étaient la peinture des yeux olfactifs de Pierre, pénétré d'un rouge cithare, des enveloppes charnelles de l'été. ¨Pleine de reconstruction idéale, dans les corps ivres de sueurs thermostats, hydrophiles pâmoisons, des creux auditifs, arborescences, des cerveaux cristallisés, dans les chrysalides lueurs solaires. Pierre aimait regarder ces paysages bucoliques, empreints de virtuosités naturelles, ou fleurs, chants, lacs, rivières, poudroiements, sur ses mains détentrice, d'un pouvoir sauvage et galbé, suave et capricieux à la fois : le pouvoir d'écrire. Pierre était un jeune poète dilettante et doué. Il connaissait une science des mots et du langage qui lui venait naturellement à l'esprit , un sens aigu des matières cérébrales. Son esprit rêvait souvent de rencontrer le succès littéraire. Un succès d'une profondeur suave et immatérielle, d'une voûte célèbre, ou une corde amoureuse le mènerait dans les interstices métalliques de la gloire. Ce rêve il le côtoyait depuis la fin de son adolescence. Pierre fut atteint d'une dépression, depuis la mort de son père. Celui ci avait été un homme droit, intègre, rempli d'amour pour le divin jésus. Mais il n'aimait pas l'existence.Il la trouvait pleine de vice, de pornographie, de fétichisme, statique, de la société contemporaine. Des idéaux progressistes, des dénaturalisations catalyseurs, des bien-être, avec une pseudo-réalité, des déontologies neuronales, avec un esprit pénétré d'essence, se voulant normatif, et donc, dans le commun. Et non idéelle, des subjectivités, ou toutes les pensées pourraient s'échapper de leur propre symbole asymptotique, de leurs propres éclaboussures, faisant tâches, avec toutes les autres pensées. Je veux dire une historialité réflexive, ou les esprits se métamorphoseraient, en subjectivité d'autarcie. Son père était un homme d'une grande finesse moral. Il avait une grande intelligence. Lorsque Pierre se baladait sur les routes campagnardes, le soleil pleurait ses blondeurs de feu tzigane, jouant avec une guitare abrasive. Les abeilles butinaient les pétales, de leurs ailes elliptiques, comme des effusions, de beauté ondulée, une danse d'abeilles aux ritournelles chaudes et portatives. Il voyait la beauté de l'été à travers ses yeux aux cristaux dansant, en des syntagmatiques violets. La chaleur lui faisait du bien. La douce bise venant à l'encontre de son visage traversait ses cheveux bruns aux rires omoplates. Les plantes étaient enveloppées, de flaques aquarelles, tant leurs couleurs éclataient, comme des tubes de peintures à cheval, comme des lueurs neuronales ou l'esprit des plantes, se consumaient dans des flammes laiteuses, d'un vert couleur caravane, d'un vert couleur voyage. Les puits célestes des arbres, des plantes, des champignons, crevaient de chaleur onirique, tant le paysage semblait pénétrer d'une mystique réalité aux azurs secs ! Pierre se promenait dans cette campagne narcisse, pleines de veines génocidaires, aux vitalités d'alcools brûlés, de cet été positiviste, aux hermaphrodismes libellules, aux couleurs de champignons roux, et bleus !

Cet été aux terres minimalistes, «  des parfums sida », des senteurs psychédéliques, des soleils, aux tâches de vins guerrières. Les essences génétiques, des astres enceintes, pluriels de leurs bébés syndromes. Pierre était rempli d'une fébrilité mystique, qui galvanisaient ses pensées mordorées et brumeuses. Souvent, lorsque il souffrait intensément, ses larmes étaient des ruptures, en cheveu mathématique, en des sources, les transmissibilités échos, d'affres, aux langues chastetés. Il priait Dieu pour vivre une vie plus belle, plus douce Pierre connaissait bien les thérapies de chair hypostatique, les dérèglements, des cérébralités chirurgicales, des angoisses déplacées, des orteils défoncés, par les médicaments ingurgités, dans les pieds. Pourquoi ? Pour de raisons buccales ! Depuis lors, Pierre rêvait de rencontrer une demoiselle aux diamants précurseurs, des présences microcéphales, oui un rêve amoureux, ou les raisins, des voluptés plastiques, Grecques abstinences, des rires temporels !

Un jour, il eut une impression surréaliste, extraordinaire, qu'on pouvait lire dans ses pensées. Comme si on pouvait percer ses souffles, ses pensées minérales, olfactives, télékinésies, et radiations d'oenologies. Depuis, Pierre fut guéri, de ses rêves imaginaires. L'avenir lui souriait. Il ria !...

 

 

Des verbes en jardins, déchirant les astres téléguidés, aux inflorescences, des peaux théâtrales, les perles perfectibles, ou dansent, les miroirs acoustiques, des écumes remplies d'anathèmes, évolutifs, les parfums d'yeux, aux cristaux vitalistes, les nuages infinis... Les telluriques enfantements, des clepsydres géométries, les éternelles cécités, des impalpables messes cristallisées, dans les transparences, des chuchotements immobilistes, les suprêmes blasphèmes, des songes incontinences, ô universelles Sciences, des alcools noirs, roués d'abstinences géographiques, les poignards sentiments, les contritions pleuvant, des firmaments aux étoiles, voilés, les nourritures inconscients, ô langues, aux ongles peinturlurés, de vins syntaxiques, les baisers verticaux, les rousseurs soupirs, des jambes fécondations, les jalousies musiciennes, ou des vomissures écologiques, ô âges des Logos transpercés, des alcôves, aux intuitions, les mains topologiques, les distanciations, des inerties des fruits orchestrées, des sénescences, aux polarisations, des végétations abstraites, ô encensoir, des saisons décomplexées, des sibyllines prostitutions, les mémoires synthétiques, des ossements bleus chantant, des frissons palpitations, des commotions vierges, ô statues comparatives, des fragrances destructrices, les pierres universelles, ou les berceaux, des nénuphars sifflants, des syncopes cartilagineuses, les écueils des bibliothèques transies, cois, ou des animaux, aux appétits consubstantiels, aux désirs, des squelettes nuits, des corps matriciels, ou se découvrent, les papillons morcellements, des paraboles transfusées, des effluves cicatrices, ô cygnes à l'âme, des tortures travestissant, les jauges ravissements, des pouvoirs taciturnes, ou flagelles, des aspérités, des viscosités, des appels, aux symétriques nidations, des vertiges bus.. .. Des bouteilles murmurant, des stigmates chevelures, ou pleurent, les exquises cueillettes, des violettes Destinée, ô esclavages, des tachetures mentales, ou des impressions électroniques, se fragmentent, au-delà des soleils cathodiques...

 

 



#2 M. de Saint-Michel

M. de Saint-Michel

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  • Une phrase ::Je suis quelqu'un pour qui poésie et respiration ne font qu'un.

Posté 09 novembre 2018 - 02:29

"Il ria"?

#3 clemouchka

clemouchka

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  • Une phrase ::Tout est Amour, Dieu est pur Amour.

Posté 09 novembre 2018 - 07:37

Oui, il ria dans le sens ou il s'agit d'une revanche en la vie, qu'il a intégré, accompli, à travers une satisfaction ou son orgueil, son parcours, sa vie, son existence, est victorieux. En-soi, ce rire symbolise toute sa trajectoire chaotique, et reflète l'émanation, de son drame. Cela dans une positivité, totale..

 

Monsieur de Saint Michel, je tiens à vous remercier, car vous m'avez souvent complimenté, sur mes créativités. Cela, je ne l'oublierais point. Merci beaucoup.