Je me suis faite berner par les promesses,
D'un individu plein de prouesses,
Enterrée sous toutes les caresses,
Du diable,qui continue et ne cesse,
De répandre sur le monde la peste.
Confondu entre l'amour et la haine,
La limite de la beauté et ses chaînes,
S'étendent à l'infini et douleur et peine,
Coulent des bras de ceux qui se taillent les veines.
Remplacé par l'avare descente aux enfers,
Les poignets sciés par les menottes en fer,
Que te glisse la condition humaine,comme père
De l'humanité par son absurdité clouée à jamais sur terre.
Alors que même les pigeons arrivent à voler dans les aires !
Bercée par les rumeurs disant que la vie est belle,
Réagis par l'instinct comme l'araignée et sa ficelle,
Je garde près de moi ton corps si frêle.
Dépendant de la violence comme le mâle et sa femelle.
Tant que je serais seule à comprendre que la vie est virtuelle,
Que l'homme n'est crée que pour des relations conflictuelles,
Permettant ainsi de divertir les créateurs du ciel,
Alors l'Homme ne se verra jamais pousser des ailes.