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je ne pourrai plus descendre
Aux étangs sans toi
Nous y fûmes bras dessus bras dessous
Tant de fois
Callunes et fougères guidaient nos pas
Les hauts pins maritime comme des dais
S’élançaient raides comme des mâts
De navires hauturiers en cale sèche en attente d’armateurs
A l’automne les aulnes glutineux sont les derniers
A perdre leurs feuilles d’un jaune lumineux
Et ce savoir botanique nous rendait malicieux
Nous cherchions enfants curieux
A apercevoir les profondes tâches noires
Des sangliers en quête de racines et d’abreuvoir
Nous jaugions au débit du déversoir
La quantité d’eau tombée à sa musique jubilatoire
Un bergeronnette toujours bougeant y faisait trempette
Excepté les jours de tempête
Tu prenais des photos sous des angles originaux
Tant de souplesse et d’agilité
Te permettant de railler les lourdauds
Jaloux de tant de vivacité
Des châtaigniers centenaires
Exhibaient des troncs énormes
Bien au-delà de la norme
Faisant naitre des histoires imaginaires
De trésors et de sombres mystères
Nous nous penchions sur des fleurs
Dont on ignorait l’appellation
En cherchant dans notre portable leurs vertus thérapeutiques
Soucieux d’éviter les erreurs
Nous recommencions souvent notre opération
L’air frais le calme l’immensité
Nous mettait dans un état second
Une ivresse un nirvana profond
Qui confinait à une naturelle félicité
Plaisirs d’un promeneur solitaire ?
Non pour vivre mieux ces instants
Les partager à deux amplifie le bonheur la joie de se sentir vivre en communion avec la terre !
RAYMOND 04 12 2018