des poussières amenées par le vent
dans les yeux de mes rêves
j’ai
des graviers collés aux cicatrices
de mes souliers blessés
j’ai
des cailloux orphelins de mes cartes
qui attendent mes pas
j’ai
des rochers fêlés gisant au musée
des effigies de moi
j’ai
et des montagnes à soulever
sur des pages de pardon