Convoité,
Habitué à courir les chantiers,
Où il ne pousse que du béton armé,
Je pousse la porte d'un jardin.
Je suis perdu dans ce vert satin,
Evitant d'effleuré les branches,
Admirant les fleurs blanches.
Je voudrais tellement en cueillir une,
Mais je ne peu effleuré ces plumes.
La regardant flotter entre les feuilles,
Je voudrais la dessiner d'un seul coup d'œil,
Mais le vent la promène,
Comme un pompon au bout d'une traîne.
Je voudrais l'arrêter,
Je voudrais la toucher,
Je voudrais la caresser,
Mais je ne peu même pas l'effleurer.
Elle n'est pas là pour être cueilli,
Je ne peu que garder mon envie.
Eloignant ces pensées convoitées,
Je ne peu que me résigner.
Refermant la porte du jardin,
Je n'oublierais jamais ce moment divin,
Où la rose m'a sourit,
Parce que je ne l'ais pas cueilli.
LM 21/05/2005