Papillon nuage plume
Comme le doigt montre la lune
Tous les jours croisent ma route
Au milieu de la déroute
Générale, murmurant
Qu’importe le poids des temps
La vie est légère
La vie est mystère
Plus dense que l’ombre
L’ennemi vient en nombre
Conjure la défaite
Savoure la Fête
Légèreté insoutenable
De l’être parmi
Les choses périssables
Je reste unie
Me fonds à l’air et au vent
Aux virgules
De mes poèmes hurlant
Que la liberté ne recule
Que le coeur s’allège
Se rende doux comme neige
De printemps qui fond
Au soleil de l’amour
A ses premiers rayons
A leurs caresses d’ajour.
Sinziana Ionesco
Photo: Bertrand Haulotte