J’entends le cri du cœur
Dans le monde meurtri,
Absent de tout bonheur,
Ou nait l’idolâtrie.
De tout Peuple asservi,
L’appel en est lancé,
Pour croire en la survie,
De l’Humain offensé.
Dédaignant leur prochain,
Pour drainer leur profit,
Comparés à Caïn,
En supprimant leur vie.
Je vois les mains tendues,
Vers le ciel offensé,
Dans le temps suspendu,
Des enfants angoissés.
L’indifférence est là,
Le plus gras se nourrit,
Et de la guérilla,
Ne se sent pas trahi.
Le cri est étouffé,
Son cœur est en survie,
Le monde est assoiffé,
Le dictateur, ravi.
Le temps s’est arrêté,
Le silence installé,
Dans ce cercle ouaté,
Cherche son aparté.
Mais les yeux de la vie,
Sur les peuples meurtris,
Apaisent l’infini,
Où meurt l’idolâtrie.
L’espoir reprend son droit,
Sur les Nations en deuil,
Et sur l’Homme qui croit,
En abolir le seuil.
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