Il est un soir où les amis,
Ne sont d’aucune utilité.
Il est un soir où les arbres,
Sifflent, craquent sans onctuosité.
L’odeur pourtant douce,
Ne vient pas dissiper le poète.
Il broie du noir, se morfond dans sa tristesse.
Ses amis ne lui prêtent attention,
Son cas empire.
En désespéré seul il fuit la foule.
Et comme la foule ne le suit pas,
Dans la solitude il force le pas,
Marchant rapidement dans la nuit,
Sa trace s’efface et s’ennuie.
Il est un soir où le spleen torturé,
Endort le poète dans une solitude incarnée.