Amère est l’amertume, moelleux est le bitume
Devant cette glaire-cette humeur-ce caractère
Qui donnent la poisse à ceux qui les croisent
Cet orgueil est constaté au seuil de l’œil
Cette haine dédaigne et entraîne la flemme
Ma force est ma rescousse car l’ordre est la secousse
Ma foi est ma loi sinon je perds ma voie
Devant ces salissures, les prières sont mes armures
Un mépris fût naquis et nuit
La gaieté naturelle, la vivacité des hirondelles
Des larmes alarment et laissent des vacarmes
Derrière cette rage-tel un mirage dans les nuages
Ces gestes qui flairent la peste
En dodelinant les fesses-telle une sorcière en prouesse
Accoutrée d’une robe blanche or tachetée de noire immense
Au visage d’ange personnalisé en étant un diable incarné
Ses paroles qui gémissent-les chétifs en subissent
Angoissent, froissent et créent des liasses de lasse
Lestes et futiles-espiègles et puérils
Sans limite pour aboutir à des fins maudites
Ses jugements péremptoires et faciles tournoyant la bruine
Comme une fumée luminaire dans la lueur des lampadaires
Et ses rires graillonnant, ses regards étonnant
Donnent l’envie de régurgiter tout ce qu’on a avalé
Louve, Juillet 2016