27 décembre 2018
Le bip du téléphone, le temps nuageux et froid.
Durant quelques jours je marche à tes côtés.
Je te raccompagne chez toi après nos jeux. La ville que nous traversons est un animal blessé.
Je ne compte pas les cigarettes que je fume.
je te fais part de mes angoisses.
Ce qui donne sens à un homme, ce qui un jour l’abat
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Les échanges entre les trois personnes deviennent automatiques, langage de reparties. Celui qui souffre. Celui qui réduit la valeur du monde.
je jubile, je m’inquiète.
Que penseras tu de tout cela dans 20 ans ?
Le temps est gris et froid
je réponds à tes messages.
Ou allons-nous ?
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Ci gît un vieux refrain, une plainte agressive !
je ne garde que le pathétique.
l’expression.
A intervalles. Bip du téléphone.
Temps nuageux et froid.
On s’inquiète comme notre temps nous y invite.
La solitude dans l’intégrité du corps comme refuges
La nuit à Perpignan après la pluie sexuelle.
Je ne suis pas seul
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Juke-box : i shot the sheriff. Studio st Hippolyte.
Après quelques fumées délicates. L’amitié et l’habitude du langage certains soirs.
Entre nous.
je cherche une sorte de climax à notre amitié.
Comme d’autres un orgasme. Rassurant.
Pour cela nous pouvons fausser nos sentiments.
On se cherche, on s’esquisse.