Un été castillan
Le crissement du grillon
La terre fendillée
Brûlure du soleil
Flore immobile
Attente soutenue
De la fraicheur nocturne
L'homme est une ombre
A l'abri de cette fournaise
AMML - 13 IV 16
Posté 04 mai 2019 - 06:53
Un été castillan
Le crissement du grillon
La terre fendillée
Brûlure du soleil
Flore immobile
Attente soutenue
De la fraicheur nocturne
L'homme est une ombre
A l'abri de cette fournaise
AMML - 13 IV 16
Posté 07 mai 2019 - 02:40
C'est à çà que sert la sieste. Peut-on leur reprocher ?
Posté 07 mai 2019 - 03:12
Posté 11 mai 2019 - 12:14
Magnifique !
Minimaliste, Inspiré, réel.
Sans parler du début du film il était une fois dans l'ouest, je vous partage un texte de Laurent Gaudé auquel il me fait penser :
"La chaleur du soleil semblait fendre la terre. Pas un souffle de vent ne faisait frémir les oliviers. Le parfum des collines s'était évanoui. La pierre gémissait de chaleur... Il était deux heures de l’après-midi, et la terre était condamnée à brûler. Sur un chemin de poussière, un âne avançait lentement. Il suivait chaque courbe de la route avec résignation ! Rien ne venait à bout de son obstination. Ni l’air brûlant qu'il respirait. Ni les rocailles pointues sur lesquelles ses sabots s'abimaient. Il avançait . Et son cavalier semblait une ombre condamnée à un châtiment antique. ...Lentement, mètre après mètre, sans avoir la force de presser jamais le pas, l’âne engloutissait les kilomètres. Et le cavalier murmurait entre ses dents des mots qui s’évaporaient à la chaleur. ... Les heures passèrent ainsi, dans une fournaise qui abolissait les couleurs."
Brûlant n'est-ce pas ?
Merci Ana.
WV
Posté 11 mai 2019 - 05:40