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Que de larmes
Chaudes et salées
Ont tristement coulé
Pleurs d’alarme
Chagrins profonds
Où la peine fond
En sources inextinguibles
Pleurer à chaudes larmes
Tristesse que les sanglots désarment
Pleurer en silence
Sous l’étreinte d’une intolérable souffrance
Désemparé dans la solitude
D’une cruelle amertume
Je ne pleure pas
J’ai juste les yeux humides
Hoquetait l’enfant timide
Pleurant doucement comme les danaïdes
Versant inexorablement l’eau de leur faute perfide
Pleurer en murmurant maman
La seule qu’on invoque lors des grands tourments
Ni saint ni dieu : Maman
Cri du cœur qui jaillit spontanément
Larmes d’émotion
Quand le cœur chavire
Comme un navire
Gréement arraché
Ni cap ni amer
Seul sur la mer
De la désespérance
S’épancher
Ouvrir son cœur
Avec sincérité tendresse confiance
Larmoyer à rendre l’âme
Pour une injustice
Un rejet
Une offense
Par empathie
Pour les démunis
Les laissés pour compte
La détresse extrême
De l’enfant qu’on abandonne
Pour la journée ou plus long temps
L’amant éconduit
Qui geint à n’y comprendre rien
Que de larmes
Chaudes et salées
Coulent
Pleurs d’alarme
Chagrins profonds
Où la peine fond
En sources inextinguibles