Effluve du meilleur, effluve du sacré au pur comme un tout,
tout au souffle de parfums ouvrant, de l'âme, la fleur floue,
floue comme le parcours des lignes secrètes d'un art initié,
aux tiges et aux corolles épanouissant les essences,
au ressenti d'un encensoir de beauté au plein de sens.
Effluve du meilleur, effluve du début au but comme une ouverture,
ouverture aux aventures du vent captant l'essentiel au fructueux flux,
flux comme la plénitude du bouquet effleuré, puis fortifié et enfin transfiguré,
à la blancheur vierge du lys de noblesse royale au sang de sève renouvelée,
en jouissance de printemps à l'éclosion des artères de vie sur le vif consumée.
