Je demande à l’aurore qui luit
Je demande à l’aurore qui luit
De déplorer les morts sans noms
Abandonnés lâchement sans bruit
Sous la fumée noire des canons
Qui excitent les dégouts amers
Et ruinent les espoirs naissants
Pour réduire les gens à la misère
Et cacher le flambeau éblouissant
De la vérité, j’implore le soleil
D’échauffer les tombes vandalisées
Que les mains tachées de sang vermeil
Et la déflagration avaient creusé
En terre, je marche au hasard
Sans me taire, l’essentiel
C’est de saisir les idées bizarres
Qui simulent la folie démentielle
Et paralysent les organes sensoriels
Des personnes en instaurant
Un climat de peur mortelle
Enfantant les odieux tyrans
Qui attisent la haine raciste,
Engendrent la pauvreté abjecte,
Revivent le passé colonialiste
Et légalisent le suicide suspect.
Dad allaoua
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