Avant que le vent de la haine au dos poussé, courbé et emporte enchaîne,
il était possible de marcher calme, au long des gammes de la vie entraînant vers l'été,
en confiance, mais trop, à genoux d'espérance, mais trop…
Haine goinfrée d'âmes fraîches, jeunesse au cœur rebelle
d'une aurore d'années réflexe au ciel en dents de scie découpé.
Le peu tenu de mains tendues à l'amour du jour qui passe, éveillée,
le peu tenu a été soufflé d'un vent de sécheresse aux rafales fouettées.
Avant que le vent de la haine aux pensées épicées, cultivées et saignées ne se déchaîne,
il était possible d'avancer, traces d'espoir au long chemin humble révélant une Terre Sainte,
émerveillée, mais trop, rêvée et adorée, mais trop…
Haine gavée au feu de l'enfer à la folie frauduleuse qui, en trois mots de colère définit,
la vérité d'amour aux mots touche et foule à traverser, à inspirer et à inscrire,
la vérité a été soufflée du vent de la désespérance féroce à la gorge coupée,
dernier ravages aux racines béates arrachés d'un espace à l'avenir sage au déjà jeûné de paix,
ne tenant qu'à l'appui aux paroles de bonté.
