Cri phénoménal sortant des entrailles, cri primal,
un cri averse au crève misère d'un poitrail, à l'angoisse
des profondeurs des cavernes d'un coeur serre et saigne,
fuyant les forces qui s'imposent et encornent et se frottent au plus faible.
Cri phénoménal à l'aveugle aux farces fatras en volutes de fumée, râles de bise,
un cri au décomposé de journées grises suant le moisi au pourri de l'incompris,
et qui vous abandonne- là sans autre phrase formule à forme et à socle de mépris :
" C'est tout ce que tu mérites".
Cri phénoménal au rebelle et au soulagé d'un esprit qui se redresse,
vivant libéré en naturelle lumière d'un soleil au vermeil qui espère,
nouvelle aurore sans chaîne au pouls qui bat l'amble,
après le construit d'une nuit fixant lune et étoiles au présent.
