2 réponses à ce sujet

[M.KISSINE]

Silences des conversations

 

 

Vous rêviez cependant que nous parlions tous deux,

Revoyant défiler des moments plus chanceux.

Qu'avions-nous vécu avant de nous connaître ?

À la belle saison brillante de bien-être,

Il manquait seulement la folie, le désir

Et puis on renonçait au miel du souvenir.

Alors qu'ici ou là dans le bruit de l'orage

On brisait une alliance ; où se tint le courage ?

Les choix que l'on a faits pèsent-ils aussi lourd

Que ceux qu'on a laissés à la suite des jours ?

 

Un mot qu'on n'a pas dit

Cependant brûle encore

À la fin de la vie.

L'ultime sémaphore

 

Comme d'un phare en mer

Qu'on n'a pas regardé

Lance à la nuit d'hiver

Un trait de vérité.

 

Vous rêviez cependant que nous parlions tous deux.

Quand vint votre au revoir j'ai regardé les cieux.

 

 

©M.KISSINE – ISBN 9782919390106

[claus]

Ton poème laisse comme un goût d'amertume dans la bouche mais à quoi sert - il de regretter ? Les jours ont filé, la vie a pris d'autres directions, avions - nous vraiment le choix et le libre arbitre par rapport à l'avenir ? Il me semble que le sable du temps nous a glissé entre les mains sans pouvoir faire autrement que de le laisser filer, sans pouvoir comprendre précisément. Ce que l'on appelle le hasard ou le destin.

[Julien Hoquet]

J'aime beaucoup le vouvoiement amoureux. Tant de regrets des premières amours(les vertiges, le cœur qui bat la chamade) il n'y a rien comme le premier amour... sinon le dernier.