Dans une foule, quelquefois, quelqu’un rayonne d’une « présence » inhabituelle. Quelquefois, des yeux se posent sur vous, qui ne ne se contentent pas de vous voir, mais vous regardent. On ne se contente pas de vous entendre, mais on vous écoute, on vous dit des mots, des mots vrais, des mots ressentis, qui peuvent vous servir de viatique et rallumer, soudain, le feu de l’âme, celui de l’être intérieur, le plus secret, qui sommeille en vous, marqué encore par les mille blessures de l’enfance, si lointaine et si ineffaçable, à la fois.
17/11/19
"La forêt en novembre" (15/11/19). Tous droits réservés