Pour les êtres de souffrance que nous sommes, « il n’y a pas d’amour qui ne soit à douleur » : l’amour nous arrache à nous-mêmes, nous exhausse, nous porte au-devant d’un corps et d’une âme, sans que nous en sachions vraiment la raison, – et nous voilà, dans notre quête, sur la route des silences qui brûlent, des mots les plus infimes que l’on attend sans fin, des gestes que l’on rêve dans les nuits sans étoiles, lorsque l’apprentissage d’aimer se fait en un instant, jusqu’à ce qu’on devienne un « guetteur mélancolique », un « veilleur de chagrin », sur les rives du Temps.
20/11/19
"Arbres en novembre " (21/11/19). Tous droits réservés.