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[decker]

Difficile de faire obole son coeur à une étoile,
Tandis que le sien s'épanouit dans la boîte de Pandore, nous apercevant de nos efforts vains.
Étouffant de dissimuler en soi des sentiments inavouables.
Oppressant de n'avoir le choix de partager ses rêves, ses désirs autant que ses angoisses.
Inconcevable de plus adorer l'autre que soi,
Tant que son précieux nous sera indu.
Déprimant de devoir décrypter entre les lignes,
Les calligraphies de son âme.
Éreintant de tendre inlassablement les mains
Maculées de la couleur pourpre d'un coeur désormais aseptisé.
Celui-là même finissant brisé en particules,
Lui échappant de sa maladresse,
Et terminant sa chute vertigineuse,
Dans un fracas de verre assourdissant.
Désolant d'ouvrir continûment nos bras à la fiction.
Inutile d'en pailleter le fond de nos prunelles,
Pour l'obscurité du revers de ses paupières.
Grisant de toujours voir les symphonies amoureuses, de vers se désintégrant de nos lèvres asséchées.