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J'aiu un chant


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2 réponses à ce sujet

#1 PaulMUR

PaulMUR

    Tlpsien +++

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  • 400 messages
  • Une phrase ::J'ai deux épaules pour ne rien porter du tout et un stylo pour écrire des bêtises.

Posté 13 décembre 2019 - 04:21

J'ai un chant qui trottine dans mon cerveau malade,

Une poésie triste à courber les moulins

Vers l'eau qui se démène poursuivant sa ballade,

Rêvant d'atteindre enfin les horizons lointains.

 

J'ai une symphonie qui se joue dans ma tête,

Violes et tambourins martelant sans arrêt

Des notes sans issue jouant comme une quête

Des mélodies sans fin au tempo jamais prêt.

 

J'ai une toile vierge qui voudrait se remplir

D'éclats multicolores pour tout illuminer

Mais qui sans la lumière ne cesse de vieillir

Dans un brouillard épais aux couleurs surannées.

 

J'ai une page page blanche qui voudrait que les mots

Qu'on écrirait dessus soient comme des images,

Phrasant le monde humain risibles et bien sots,

Mourant comme la houle blanche sur la plage.

 

J'ai une phrase en moi qui voudrait se chanter

Dans une symphonie de mots éparpillés,

Douce et dure comme un vin qu'on vient de décanter,

Donnant à notre vie des rêves émerveillés.

 

J'ai un mot qui me suit comme une destinée,

Me poussant, m'arrêtant, de nuit comme de jour,

Me faisant voir en rêve cette promesse née

De l'espoir que demain je vivrai cet amour.

 



#2 patricia moles

patricia moles

    Patricia mo!es-Herreman

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  • 2 636 messages

Posté 13 décembre 2019 - 09:10

Très joli poème... Et en plus, la mélancolie du début je transforme en promesse !
Amicalement,
PM.

#3 Muriel Lacroix

Muriel Lacroix

    Tlpsien ++

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  • 55 messages

Posté 13 décembre 2019 - 10:41

Ooooh profonde vibration avec mes ressentis, mon interieur chantant.



Me pousse à me hisser au dessus d'un commentaire de flatteries creuses.


Espérant sincèrement que ton regard n'y verra que le simple hommage que j'y consens

Je te dédies ces quelques vers improvisés






L e repère d un leurre environné de bruits

Déchos lointains et lourds tombant comme des fruits

Secs ! Morte saison ! Mois de mes secrètes plaintes,

Bordé des vents creusé du doré de mes plinthes,

A craint de la lueur de mon crane rusé

Que je ne sorte voir contre ce mur usé

Doù provenait ton cri ! Qui croyait sans se craindre,

Soucieux de son gré, se plaire à pleurer, plaindre,

Sans larmes et pire ! oser périr toutes douleurs ?

Douleur de jais peut être Etrangère à mes pleurs

La neige ny prêtait quune douleur moins tendre

Car sa puissance lente est lasse de lentendre

Des que ce chant, ton chant, tes instruments sereins

Me calment de valeurs, dans tes vers souverains