4 réponses à ce sujet

[PaulMUR]

Mon signe du zodiaque se dénomme tristesse

Aucun de vous n'a vu les démons qui se dressent

Dans un ciel si meurtri que les étoiles mortes

Brillent de mille feux que notre spleen emporte

 

J'ai rêvé de baisers que des étoiles nues

Emporteraient vers des galaxies inconnues

Pour garder bien vivant cet amour qui me tue

Mais la nuit est venue, les étoiles se sont tues

 

Un signe dans le ciel, zodiacal ou blaireau

Tout est écrit au ciel et ce n'est pas nouveau

Tant d'hommes l'on écrit en lisant les nuées

Peut-être ont-ils mentis, je ne peux le jurer

 

Je cherche dans le ciel les signes du destin

D'autres avant moi l'ont fait, génies ou bien crétins

Quand on veut ne pas croire, il faut tout inventer

L'amour est une histoire qu'il nous faut négocier

 

Et l'esprit s'est épris de ces signes sans foi

Disant que notre vie se conforme à la loi

Qu'il ne faut pas jurer, tout à été écrit

Il nous suffit de croire ce que les autres ont dit

 

Mais l'amour est parti et toutes les étoiles

Qui disent d'espérer peuvent porter le voile

Car quand tout est fini ne reste que les pleurs

Zodiac ou bien gris-gris tout le reste est un leurre.

 

[William Valant]

Ce qui nous anime, c'est l'amour de la vie. La question est : qu'est ce qu'on doit en faire ? Ma foi, réfléchir c'est un signe, écrire, c'est un signe, le partager un acte d'espoir, ce sont déjà quelques étoiles où brille l'amour : elles ne sont pas forcément dans le ciel...
"rien ne sert de connaître le chemin, il faut arpenter le chemin"
[matrix]
WV

[Cyraknow]

Si tout le poème est beau, les deux derniers vers, eux, sont particulièrement inspirés. Je trouve le dernier vers percutant dans sa formulation.

[Sinziana]

Beau poème! ceci dit...

 

Je me permets, en amoureuse du zodiaque, de ses symboles: le ciel nous écrit de façon si riche , si nuancée, qu'il est dommage de l'assimiler à une vulgaire superstition.

[caillou caillasse]

"Quand on veut ne pas croire, il faut tout inventer" ,

 

avec ce vers, vous avez saisi, en cette formulation à la fois simple et brillante, un point névralgique de l’existence