Quand j'ai voulu tenir ta, main, non, tu n'étais pas là.
Quand j'ai voulu sentir ta main, non, tu n'étais plus là.
Quand j'ai voulu serrer ta taille fine près de moi,
Tu étais déjà loin .
Quand j'ai voulu te suivre, non, tu ne voulus pas.
Quand j'ai voulu te dire: mon c/o/e/u/r saigne un peu là.
Quand j'ai voulu t'embrasser une dernière fois
Tu m'as repoussé de la main.
Quand j'aurais voulu te décrire mon mal de toi,
Quand je t'aurais récité tout l'amour courtois,
Non, tu ne voulais plus entendre parler de moi.
Ton coeur était lointain.
L'amour, l'envol , la femme, qui sait donc de quoi
C'est fait ? moi, non, moi, je ne le sais pas.
Qui peut décrire l'appel du vent du large, du noroît,
Dans un coeur féminin ?
Que peut un coeur aimant, malgré sa bonne foi,
Quand la femme ressent qu'elle est trop à l'étroit
Dans un amour certain mais où ne se déploie
Qu'un mariage restreint ?
Oui, quand j'ai voulu tenir ta main,
Non, tu n'étais plus là, il ne me restait rien.
C'est fou comme en aussi peu de temps,
Celui de l'exil de l'hirondelle au loin,
A peine deux semaines ou trois,
On ressent la puissance du Chagrin.

La puissance du Chagrin.
Débuté par Hubert-Albert Clos Lus, janv. 03 2020 11:34
3 réponses à ce sujet
#2
Posté 04 janvier 2020 - 11:03
Mélancolique et puissant. La puissance du chagrin transparaît brutalement dans ce poème.
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
#3
Posté 04 janvier 2020 - 12:55
L'amour a ses mystères que la raison ignore...
- Laurence HERAULT aime ceci