Je suis un Valentin et j'attends Valentine
J'ai attendu en vain cette croupe féline
De décembre à janvier, de septembre à octobre
Je ne veux pas juger ni subir cet opprobre
Je rêve l'amour fou, un soleil de passion
Mais j'ai peur d'être nu lors de cette mission
Quatorze février à ne pas oublier
Lundi ou vendredi à ne pas négliger
Je m’appelle Valentin et honteux de mon nom
J'ai pris le nom d'Arthur pour mon premier prénom
Arthur était un roi, Valentin un mignon
J'ai choisi de survivre, c'est cela ma leçon
Je vis et je survis dans ce monde de fous
Les blondes c'est certain, le noir ou bien le roux
Le châtain, vénitien et les couleurs oranges
Sont les couleurs perdues d'un passé d'ignorance
Je suis un Valentin qui n'aime pas les femmes
Au lit je le conçois, je n'ai aucune flamme
Pour ces corps désirés magnifiques à façon
Je les aime pourtant mélangeant nos passions
Je suis, comme un idiot, partageant mon bonheur
De gestes quotidiens d’indicible rappeurs
Disant je suis et l'homme : que peut-il nous rester
Que peut-on espérer ? Marcher, vivre et danser
Mon nom est Valentin et j'aimerai comprendre
Pourquoi simple prénom, le tout est-il à vendre ?
L'amour est-il un tout ou un objet de vente ?
J'aime il, j'aime elle, quel mot est la suivante
Je reste à espérer à des amours innés
Des mots et des couleurs sur des verbes rêvés
Des « je t 'aime » énoncés et jamais murmurés
Disant l'amour est mort, mais je l'ai espéré
Mon nom est Valentin, c'est le seul qu'il me reste
L'amour qui me poursuit je le fais en un geste
Le cœur est un écrin, je l'écris de bonheur
Tout ce finit ici et sans aucun honneur
Valentin est mon nom, c'est ainsi qu'ils me nomment
Je rêve d'un amour même si triste en somme
Si l'amour est argent je vendrai mon image
Valentin sonne bien, mais ceci est-il sage ?