Je songe à l’agonie de ma mère, dans sa chambre de la « Maison de Retraite », ce moment effrayant que je n’avais jamais imaginé, ce râle épouvantable qui n’en finissait pas et qui dure tout le temps qu’il faut pour mourir. N’y tenant plus, je la laissai seule dans cette chambre, je sortis de la « Maison de Retraite » et croisai, sur le trottoir, une psychologue qui intervenait en cet endroit et m’avait dit, un jour, que ma mère était quelqu’un de « solaire ». Elle me demanda des nouvelles de ma mère. Je lui dis ce qui se passait. Elle me répondit qu’elle allait aller dans cette chambre , où , désormais, ma mère consumait ses dernières secondes, et où s’éteignait le soleil de sa vie.
24/2/20
"Au soleil levant", photo retrouvée. (17/2/19)