la peur et/ou la paresse ? Je crois.
le manque de recul, aussi __
Posté 28 avril 2020 - 05:35
la peur et/ou la paresse ? Je crois.
le manque de recul, aussi __
Posté 28 avril 2020 - 08:55
Pourquoi va-t-on beaucoup moins vers l'inconnu ? De peur de ne pas s'y reconnaître ?
Posté 28 avril 2020 - 10:37
J'écoute beaucoup de vidéos sur l'actualité en ce moment et je m'aperçois que je suis ignare dans bien des choses et particulièrement en ce qui concerne l'économie. Ce qui fait de moi un être facilement manipulable et semblable d'une certaine façon à une girouette:je suis tour à tour d'accord avec un intervenant puis d'accord avec un autre intervenant alors qu'ils ont des opinions opposées. Du coup je m'interroge sur une question que j'essaierai d'approfondir ultérieurement en termes poétiques. Qu'est ce qui réside, véritablement, réellement, dans le fait d'accorder sa confiance presque totale à quelqu'un qui maîtrise (ou semble maîtriser) un sujet bien davantage que soi ?
L'économie, c'est vraiment un bordel sans nom. Tu lis quoi dessus ?
Posté 28 avril 2020 - 07:14
J'écoute beaucoup d'émissions sur ce qu'il faudrait changer. Des émissions de tout bord politiques. Mais je voudrais parler de quelque chose des plus profond, de plus propre au caractère humain que les évolutions théoriques.
Posté 28 avril 2020 - 07:27
Posté 28 avril 2020 - 09:00
Oui, est-ce que cela vient d'une forme labyrinthique circulaire ? Ou est-ce un labyrinthe linéaire comme le représente le paradoxe d'Achille et la tortue ?
Ou alors ce n'est pas un labyrinthe. Ce peut-être une recherche étymologique plongée dans un passé infini, une épingle glissant entre les plinthes d'un parquet.
Posté 28 avril 2020 - 11:20
Tu veux parler du cheminement d'un cerveau humain dans un domaine du savoir ?
Posté 29 avril 2020 - 08:43
Si affirmer quelque chose c'est aussi exclure un certain nombre de choses, il convient de considérer ce certain nombre de choses comme l'étendue d'une ombre. Un espace, un territoire d'ombres vivantes ou mortes fixant le ciel ou non. Produisant ou non.
Ne pas affirmer serait ne pas se mouvoir. Mais on peut ne pas se mouvoir depuis une colline, la tour d'un château ou bien au sommet de la chaîne de production. Comme on peut ne pas se mouvoir au fond d'une cellule ou bien sous la terre.
Posté 29 avril 2020 - 12:32
Posté 29 avril 2020 - 03:25
Sentir, ressentir, absolument, un ou plusieurs mots, x, y. Au détriment, peut-être, de la syntaxe ou du sens immédiat de la phrase.
Les choisir, plus forts que soi-même, sans calcul, sans travail. Comme indispensables, irremplaçables. S’imposant dans l’énigme de la pensée.
Comme une parenthèse vraie, ‘ vitale ‘, sincère. Au sensible. Se laisser y aller. Au détriment de la compréhension, parfois.
Mais quelle richesse pour celui qui écrit.
Posté 30 avril 2020 - 07:51
Oui, est-ce que cela vient d'une forme labyrinthique circulaire ? Ou est-ce un labyrinthe linéaire comme le représente le paradoxe d'Achille et la tortue ?
Ou alors ce n'est pas un labyrinthe. Ce peut-être une recherche étymologique plongée dans un passé infini, une épingle glissant entre les plinthes d'un parquet.
La figure de la spirale en mouvement, dont le centre est également le point de fuite en constante expansion, représente peut-être cet insituable omniprésent. D'où "Le lac" de Lamartine.
Posté 30 avril 2020 - 08:02
Posté 02 mai 2020 - 08:33
La figure de la spirale en mouvement, dont le centre est également le point de fuite en constante expansion, représente peut-être cet insituable omniprésent. D'où "Le lac" de Lamartine.
Mettons un lac. Et quand je dis lac, je ne parle pas forcément d'un lac qui pense. Mettons un panneau qui demande au lac de creuser. Ce lac peut bien décider de creuser, si le panneau lui dit que c'est pour de bonnes raisons. Et si c'est pour de bonnes raisons, le lac peut même y mettre de l'entrain. Même si c'était de mauvaises raisons présentées comme bonnes, ce n'est pas à nous de juger ! Bref, le lac creuse. Si profondément qu'on y retrouve un grand nombre d'intrigues et d'artefacts. On y retrouve des histoires d'amours qui se finissent en duel, beaucoup d'orgueil (voire de la fierté !) un masque d'or sur un roi absent ou des tigres bleus qui ont prétendument vécu en Amériques. Des histoires complexes: l'enchaînement des passions, en quelque sorte, qu'un certain peintre a pu représenté sous forme de spirale. Mais l'histoire se complique lorsque que l'on s'aperçoit, par le biais d'un individu en balade, que le panneau ne délimitait pas le lac ! Pire encore : que ce panneau délimitait un autre lac, se trouvant à des milliers de kilomètres. Les autorités, prévenus par l'individu en balade, déplace le panneau. On pense le problème réglé et c'est là que l'histoire se complique et que le temps s'écoule: un congrès d’archéologues et d'historiens de stature internationale confirment qu'il n'y a jamais eu de lac, ni de panneau, ni d'artefacts. Mais qu'il y a bien eu des tigres bleus en Amériques et que l'on retrouve encore leurs ossements dans les chaînons Muskwa du Nord-Ouest.
Posté 03 mai 2020 - 10:36
Le dialogue est incomplet ! Voici la transcription exacte.
- Mettons un lac.
- Oui, voyons ça… un lac.
- Et quand je dis lac, je ne parle pas forcément d'un lac qui pense.
- Un lac comme moi, quoi.
- Mettons un panneau qui demande au lac de creuser.
- Ouais bah le panneau il peut tomber dedans, ah ah !
- Ce lac peut bien décider de creuser, si le panneau lui dit que c'est pour de bonnes raisons.
- Pas très malin, le lac. Moi, je lui aurais mis un coup de pioche, au panneau.
- Et si c'est pour de bonnes raisons, le lac peut même y mettre de l'entrain.
- De bonnes raisons ? Un gros paquet de biftons, quoi ? Faut voir...
- Même si c'était de mauvaises raisons présentées comme bonnes, ce n'est pas à nous de juger !
- C’est un gros arnaqueur le panneau. Pas besoin de le juger, non. On le fend direct.
- Bref, le lac creuse.
- Mais quel blaireau !
- Si profondément qu'on y retrouve un grand nombre d'intrigues et d'artefacts.
- Ouais, c’est le panneau. Il fait des embrouilles.
- On y retrouve des histoires d'amours qui se finissent en duel, beaucoup d'orgueil (voire de la fierté !) un masque d'or sur un roi absent ou des tigres bleus qui ont prétendument vécu en Amériques.
- C’est pas un panneau, en fait, c’est un buvard.
- Des histoires complexes: l'enchaînement des passions, en quelque sorte, qu'un certain peintre a pu représenté sous forme de spirale.
- Les peintres, c’est souvent des drogués. Ou alors des alcooliques. Ou les deux à la fois. Ma grand-mère le disait souvent.
- Mais l'histoire se complique lorsque que l'on s'aperçoit, par le biais d'un individu en balade, que le panneau ne délimitait pas le lac !
- En temps de confinement, ça craint ;
- Pire encore : que ce panneau délimitait un autre lac, se trouvant à des milliers de kilomètres.
- J’espère qu’il a son attestation, le promeneur. J’appelle la police quand je vois ce genre de zigues trimballer ses microbes et autres bactéries en toute impunité.
- Les autorités, prévenus par l'individu en balade, déplace le panneau.
- J’espère qu’ils l’ont arrêté, lui aussi.
- On pense le problème réglé et c'est là que l'histoire se complique et que le temps s'écoule: un congrès d’archéologues et d'historiens de stature internationale confirment qu'il n'y a jamais eu de lac, ni de panneau, ni d'artefacts.
- Ils ont eu peur qu’on découvre que le lac était un pauvre crétin et le panneau un embrouilleur de première. Pour l’artefact, je ne dis rien, je ne le connais pas, je ne parle pas des gens que je ne connais pas.
- Mais qu'il y a bien eu des tigres bleus en Amériques et que l'on retrouve encore leurs ossements dans les chaînons Muskwa du Nord-Ouest.
- Ils se sont réunis au fond du lac, non ?
Posté 04 mai 2020 - 01:47
Posté 04 mai 2020 - 07:52
Je n'ai jamais lu Deleuze, j'ai juste écouté quelques enregistrements de lui, sans jamais être convaincu. Dans cette vidéo il fait très théâtral, une sorte de "vieux sage", ça m'a plu sur le moment mais en somme il ne dit pas grand chose, moins de choses que ne pourrait le faire un écrivain d'anticipation de talent moyen. En l'écoutant j'ai fait une association d'idées où je l'imaginais comme membre d'une congrégation de bonobos, comme si il était un vieux singe qui parlait à une communauté de primates réunie au soir dans la jungle humide.
Il faudrait peut-être le lire, je ne sais pas. Mais j'ai posté cette vidéo parce qu'elle tombait par hasard sur mon fil youtube et qu'elle fait écho au sujet à traiter.
Sinon je suis en train de lire "Le moine" de Lewis et jusqu'ici c'est un très bon bouquin.
Posté 07 mai 2020 - 11:49
La pensée conspirationniste explique les phénomènes sociaux-économiques comme produits par l’effet d’un petit groupe d’individus. Le milieu conspirationniste peut-être présenté comme un ensemble de petites chapelles, communiquant parfois entre elles. Elles ont ceux-ci en commun qu’elles supportent peu la contradiction et le dialogue. Elles tirent très souvent de la non-contradiction du pouvoir en place l’argument de la véracité de leur pensée. Si on ne veut pas discuter avec elles, c’est qu’elles ont raison sur le fait qu’elles gênent le déroulement du projet des conspirateurs. Si les autorités se mettent même à leur poursuite, c’est que leur pensée à touché quelque chose de juste.
Si on admettait le principe de liberté d’expression absolue, et qu’il y ait échange entre deux pensées, il faudrait poser certaines conditions à cet échange, une certaine entente entre les deux parties (courtoisie, non-psychiatrisation du discours...), de sorte qu’une certaine objectivité puisse naître du débat. Mais il faudrait aussi que certaines conditions s’appliquent au public, à savoir une connaissance des faits, une pensée assez construite pour être capable de distinguer le vrai du faux et capable de suivre les argumentaires des deux parties. Un public fort éduqué, en quelque sorte.
La force du conspirationniste, comme celle du démagogue, réside dans la manipulation permanente du vrai et du faux. Il faut certainement admettre que certains événements n’arrivent pas par hasard, qu’il y a des ententes politiques et économiques, et on ne peut réfuter entièrement les théories conspirationnistes par l’argument du « complot de la bêtise », sur le fait que les autorités en place sont tout simplement incompétentes. C’est essentiellement le fait de noter la simplification des causes d’un événement et l’ensemble de ses contradictions qui permet de désamorcer un discours conspirationniste.
L’explication de l’origine du conspirationnisme le présentant comme un besoin de rationaliser l’imprévu, d’ordonner le chaos et de dérouler dans son entièreté la chaîne de causalités ne me satisfait qu’à moitié. Je pense qu’il y a un ensemble important d’autres facteurs, qu’il va falloir poétiser. Un des grands exemples de cette poétisation est bien évidemment 1984, où le système produit son propre poison et que ce poison est même nécessaire à son bon fonctionnement. On peut aussi relever la permanence de la thématique des sociétés secrètes chez Borges, thématique complexe sur laquelle il faudra revenir.
Posté 08 mai 2020 - 01:40
La figure de la spirale en mouvement, dont le centre est également le point de fuite en constante expansion, représente peut-être cet insituable omniprésent. D'où "Le lac" de Lamartine.
"Un Persan parle d'un oiseau qui d'une certaine façon est tous les oiseaux; Alanus ab Insulis, d'une sphère dont le centre est partout est la circonférence nulle part; Ezéchiel, d'un ange à quatre visages qui se dirige en même temps vers l'orient et l'occident, le nord et le sud."
Posté 11 mai 2020 - 09:32
Plus la chose est floue, plus elle permet de discours. Certains de ces discours sont clairs, limpides et exhaustifs, ce que n’est pas la chose floue du départ. Une explication puissante n’est pas forcément une explication vraie. Ainsi une passion peut avoir une emprise totale sur un être, tout en étant irrationnelle. L’exercice des passions agit peut-être davantage sur le réel que l’action de la vérité elle-même sur le réel.
Posté 12 mai 2020 - 09:26
Le problème, c'est que l'économie, à part certains économistes de gauche peut-être, est devenue une discipline de mathématiques pures. Donc, si tu t'intéresses à l'économie, tu ne seras peut-être pas manipulé mais tu ne feras plus que des mathématiques. Ou alors tu deviendras communiste et tu risques d'être manipulé par d'autres communistes ou même par d'authentiques libéraux déguisés habilement en communistes. Des révisionnistes khroutcheviens, quoi.
Posté 13 mai 2020 - 09:56
Oui, "l'analyse mathématique n'est pas l'une des nombreuses façons de faire de la théorie économique; c'est la seule façon. La théorie économique est l'analyse mathématique. Tout le reste n'est qu'images et parlotte."* et d'après ce que j'ai parcouru, un reproche fait aux modélisations mathématiques est que leur application exclut un certain nombre de faits anthropologiques. Elles sont subtiles, complexes, et fonctionnent sur le plan théorique. Elles sont autonomes. Cela en fait de superbes palais, mais des palais désertés.
Que penser de la neutralité des postulats poétiques ? Et si un khrouchtevien en cache un autre, où garer ma voiture ?
*Robert Lucas
Posté 13 mai 2020 - 08:32
Je me disais bien que ma BM était pas une vraie Moskvitch.
Posté 14 mai 2020 - 07:46
On ne peut le voir que pour lui demander son avis. Il faut entrer dans l’immeuble, avec sa question imprimée sur sur une feuille blanche (la typographie est réglementée) et après avoir fait la queue, attendre dans un petit cabinet jouxtant son bureau. Au bout d’un moment, il pénètre dans le cabinet et vous arrache la feuille sans dire un mot, sans un regard et s’enferme à clé dans son bureau. On sait alors que l’on va devoir sortir et revenir demain. Certains passent la nuit couchés devant l’immeuble si bien qu’il faut enjamber ces corps aux yeux hagards. D’autres logent dans l’hôtel en face, hôtel dont on le suspecte d’être propriétaire. On le suspecte également d’être propriétaire de l’immeuble, de la rue, du quartier et même de la ville.
Le lendemain, après avoir fait la queue et attendu dans le petit cabinet, il nous délivre un document concis ne dépassant jamais trois courtes feuilles. Chaque document est compréhensible uniquement par le demandeur, il est inutile de lorgner sur les documents des autres, on n’y verra qu’un amas de symboles obscurs. Cette démarche est même dangereuse ; certains ont essayé de lire une réponse pour une autre question que la leur, et ils occupent aujourd’hui le seul asile de la ville. On le suspecte d’ailleurs d’en être propriétaire.
En général, nous sommes satisfaits de la réponse. C’est peut-être pourquoi il fait tant de bénéfices, qu’il ait fidélisé une telle quantité de clients et qu’on le suspecte d’un patrimoine si important. Mais ce patrimoine pourrait être bien plus important, puisque grâce à lui certains d’entre nous sont devenus immensément riches et même plus riche qu'on le suspecte d'être.
Peut-être aime-t-il tout simplement sa situation immédiate et son travail quotidien.
Posté 14 mai 2020 - 09:51
J'ai retrouvé un script.
La série est déguisée en « banquise des anges » à l'issue du mariage de Louis XIV et de l'infante Marie-Thérèse d'Autriche à Saint-Jean-de-Luz Joffrey est arrêté. Calembredaine recuit l'inimitié de la maîtresse en titre de Louis XIV, la marquise de Montespan, dont elle joue le théâtre d’à côté. Cette union orageuse au début subit un procès inique et parvient à rapprocher le dictionnaire et le roi, qui est séduit, grâce à la nouvelle mode, par la beauté des dits depuis lors. Peu à peu, elle arrive à émerger. Et la médiocre intelligence des écrits de cet état de déchéance, ce faisant. Pour la série, elle s'attire une tentative d'assassinat sur le chemin de Versailles mais entre-temps, elle met au monde dans les bas-fonds de la capitale, vers le deuxième caveau, le fruit de son union avec le petit chef de gare qui a tué quelque chose, grand amiral de Franc e du chocolat sur ordre du roi ou quelqu’un, Philippe mais ce dernier comprend qu'il aura le roi comme rival. Pas de série lors d'une attaque par l'un des pirates. La série préfère disparaître de Plessis-Bellière que s'exposer. Accusé de sorcellerie lexicale, le lexique est enfin condamné à être brûlé vif en place de Grève. Enfin, « il » est tué. La tonalité est dans le Poitou. Au siège de l'avenir de Dole, pour comble de malheur, Cantor tourne les pages dans la suite du dictionnaire auquel les moines sans tête, plus grands, ont été invités. Commence alors pour la série morte la partie de cœur d’une longue descente. Elle couche Cantor dans une caisse de bois et pour survivre, se joint à ses anciens compagnons de jeux avec une imprudence calculée. Le bandit disparaît et, de la Méditerranée, parvient à faire fortune. Pour assurer ses dérives, et grâce à un chantage dont l'objet est une conspiration contre le roi qu'elle a découverte quand elle était jeune. Duc de Vivonne, elle se fait épouser par son cousin. Cette naissance dans le naufrage d'un des bâtiments du duc lui permet d'acheverde gagner son mari aux enfers .
Posté 15 mai 2020 - 05:37
On ne peut le voir que pour lui demander son avis. Il faut entrer dans l’immeuble, avec sa question imprimée sur sur une feuille blanche (la typographie est réglementée) et après avoir fait la queue, attendre dans un petit cabinet jouxtant son bureau. Au bout d’un moment, il pénètre dans le cabinet et vous arrache la feuille sans dire un mot, sans un regard et s’enferme à clé dans son bureau. On sait alors que l’on va devoir sortir et revenir demain. Certains passent la nuit couchés devant l’immeuble si bien qu’il faut enjamber ces corps aux yeux hagards. D’autres logent dans l’hôtel en face, hôtel dont on le suspecte d’être propriétaire. On le suspecte également d’être propriétaire de l’immeuble, de la rue, du quartier et même de la ville.
Le lendemain, après avoir fait la queue et attendu dans le petit cabinet, il nous délivre un document concis ne dépassant jamais trois courtes feuilles. Chaque document est compréhensible uniquement par le demandeur, il est inutile de lorgner sur les documents des autres, on n’y verra qu’un amas de symboles obscurs. Cette démarche est même dangereuse ; certains ont essayé de lire une réponse pour une autre question que la leur, et ils occupent aujourd’hui le seul asile de la ville. On le suspecte d’ailleurs d’en être propriétaire.
En général, nous sommes satisfaits de la réponse. C’est peut-être pourquoi il fait tant de bénéfices, qu’il ait fidélisé une telle quantité de clients et qu’on le suspecte d’un patrimoine si important. Mais ce patrimoine pourrait être bien plus important, puisque grâce à lui certains d’entre nous sont devenus immensément riches et même plus riche qu'on le suspecte d'être.
Peut-être aime-t-il tout simplement sa situation immédiate et son travail quotidien.
Nous survolons TLP.
La série est déguisée en « banquise des anges » à l'issue du mariage de Louis XIV et de l'infante Marie-Thérèse d'Autriche à Saint-Jean-de-Luz Joffrey est arrêté. Calembredaine recuit l'inimitié de la maîtresse en titre de Louis XIV, la marquise de Montespan, dont elle joue le théâtre d’à côté. Cette union orageuse au début subit un procès inique et parvient à rapprocher le dictionnaire et le roi, qui est séduit, grâce à la nouvelle mode, par la beauté des dits depuis lors. Peu à peu, elle arrive à émerger. Et la médiocre intelligence des écrits de cet état de déchéance, ce faisant. Pour la série, elle s'attire une tentative d'assassinat sur le chemin de Versailles mais entre-temps, elle met au monde dans les bas-fonds de la capitale, vers le deuxième caveau, le fruit de son union avec le petit chef de gare qui a tué quelque chose, grand amiral de Franc e du chocolat sur ordre du roi ou quelqu’un, Philippe mais ce dernier comprend qu'il aura le roi comme rival. Pas de série lors d'une attaque par l'un des pirates. La série préfère disparaître de Plessis-Bellière que s'exposer. Accusé de sorcellerie lexicale, le lexique est enfin condamné à être brûlé vif en place de Grève. Enfin, « il » est tué. La tonalité est dans le Poitou. Au siège de l'avenir de Dole, pour comble de malheur, Cantor tourne les pages dans la suite du dictionnaire auquel les moines sans tête, plus grands, ont été invités. Commence alors pour la série morte la partie de cœur d’une longue descente. Elle couche Cantor dans une caisse de bois et pour survivre, se joint à ses anciens compagnons de jeux avec une imprudence calculée. Le bandit disparaît et, de la Méditerranée, parvient à faire fortune. Pour assurer ses dérives, et grâce à un chantage dont l'objet est une conspiration contre le roi qu'elle a découverte quand elle était jeune. Duc de Vivonne, elle se fait épouser par son cousin. Cette naissance dans le naufrage d'un des bâtiments du duc lui permet d'acheverde gagner son mari aux enfers .
D'où le travail pas toujours évident des orthophonistes.
Posté 15 mai 2020 - 07:06
Il doit y avoir un épisode de la série angélique avec (ou contre) l'orthophoniste. Je vais le rechercher de ce pas.