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[En hoir de Loup-de-lune]

(Note : peut-être bien le poème de Loup-de-lune que je préfère... avec "Et lui offrir un luisel" que je publierai un jour prochain... "Voir le monde à travers le kaléidoscope de la leucémie" : les mots qui vont suivre sont une "vision" décisive, du point de vue de cette citation de mon amie... C'est aussi, sans doute, que je l'ai accompagnée si souvent dans ces lieux un peu enchantés où, soudain, se manifeste la polychromie des chevaux... à même "la formule verdoyante de la colline".)



Hippogenèse



quand sa prégnance
fut admise par la nue
la lumière franchit

le pluriel aurifère
épanche sa transparence

les verts prononcent la formule de la colline

à l'acmé de la retrouvaille bâtisseuse
le lilial et la tuile

en colimaçon
l'ingénuité se joue d'une clôture obstinée

l'ogive se parfait
autour de sa frondaison éclose d'une ombre

l'offrande ne sait rien
de ce que gouverna le sang
et du passé simple des pétales
ne distingue pas la chair

aussi descendance des rayons
comme source d'arabesques éclair
bais et moreaux s'allument
aux fins d'harmonier le soir qu'ils pacagent


Loup-de-lune
LIU Bizheng

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