Le havresac au dos trop plein d’esprits immondes
Dans son désert la mort s’abreuve à l’outre-monde
Quitte à se taper la tête intangible contre
Les murs cher fantôme la première et vraie chose
À traverser comme personne ne le montre
C’est la construction d’un esprit à sa psychose
Pour un drôle d’une telle subtilité
Le pire des effrois - peur non-existentielle
De mon gai fantôme aux combles d’éternité -
Sera de ne pas être assez spirituel
Je suis hors de moi et la décorporation
Seule n’explique pas cette exaspération
C’est surtout sans arrêt qu’à dépasser les bornes
L’éternité promet d’être infiniment morne
La vie je me l’explique ou mal ou même pas
La mort fera mieux mais toujours pire que moi
