J'ai plongé au plus profond des Océans, Abysses aux ténèbres insondables.
Aux créatures fantastiques que seuls les contes pour enfants imaginent.
Contre mon visage j'ai senti la puissance de l'apesanteur marine,
Dans mes yeux capté les reflets de coraux aux formes innombrables.
J'ai gravi les sommets les plus escarpés,
Neiges éternelles, falaises de glace aux rochers figés.
De ces montagnes diaboliques, j'y ai retiré humilité et respect,
Entrevoir le bout de ses limites, c'est savoir renoncer même si cela nous affecte.
J'ai connu les plus terribles des guerres, le souffle des bombes.
Ressenti l'odeur âcre de la poudre et dû improviser au milieu de nulle part des tombes...
J'ai survécu prisonnier affamé, apeuré avec des compagnons d'infortune.
Je suis revenu un jour plein de cicatrices, de traumatismes et de rancunes.
J'ai parcouru les plus grands Déserts aux mirages improbables, qui vous abusent.
Immensité de sable, Mer minérale qui vous transforme en être, aux idées confuses.
Puis quelque part un Oasis, celui d'une Princesse, aux mille richesses.
Elle m'a dit reste ! " Mon souffle est celui du Désert, enivrant,envoûtant, plein de Promesses"...
À Aya, Princesse libre.

Aya.
Débuté par Léandre, mai 16 2020 09:12
1 réponse à ce sujet
#2
Posté 14 juin 2020 - 08:01
Que ce poème est beau, dans ses paysages de sel, de terre, de sombritude et d'élan, mais aussi dans son voyage humain, dont on devine le long cheminement... Aussi ai-je traversé avec vous ces nombreuses sinuosités jusqu'à l'Oasis, et ce qu'elle révèle de répit et de ressources pour le corps autant que pour l'esprit, une délivrance en plein désert.
Je me permets cependant deux remarques : oasis est féminin, et dans ce vers "De ces montagnes diaboliques, j'y ai retiré humilité et respect", je pense que le "en" serait plus approprié : "j'en ai retiré".
balila
- Laurence HERAULT aime ceci
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