Dans les nuages j’ai la tête et c’est tout moi
Qui me sens tiré vers le haut du nirvâna
N’y touchant plus terre mes pieds - je gagne au change -
M’en donnent des ailes pour toujours être aux anges
J’observe l’azur au regard fuyant du toit
À couvert des nues je découvre l’univers
Je scrute l’au-delà depuis un trou de ver
Dans le ciel du lit mais je ne vois pas pourquoi !
Si tant est que j'aie mon destin au bout du fil
Malgré le bonheur de la promenade aux Parques
Au moment fleuve où je voudrais mener ma barque
Il se peut que je rompe avec cet imbécile !
Lieu de perdition des masses
Qui y gravitent toujours hélas
Maison close ouverte à l’espace
L’univers est mon hôtel d’impasses
Je ne vois jamais le temps passer
Alors ça commence à m'ennuyer !