Le manège incessant des vagues tourne rond
pliant et dépliant leurs frêles paturons
Agitant leur crinière de façon mécanique
les chevaux blancs se suivent entraînante musique
Fouettant l'air de leur queue avec fougue ils s'arrachent
De la surface de l'eau dans le vent qui cravache
vers une mort certaine ils galopent sans relâche
Puis touchant au rivage en hennissant se crashent
De hardis cavaliers sans botte ni éperon
les approchent en ramant leurs bras pour avirons
Sur la planche de surf qui leur sert de selle
Ils se jettent sur leurs dos comme sur une balancelle
Sans rien pour maintenir le fragile équilibre
Que ce besoin en eux de se sentir libre
Alain