Mon coeur est en peine
Mon coeur est en peine
Mon amour est parti
Je vis très bien sans elle,
Mais parfois
De nostalgie.
Mon coeur est en peine
La douleur y a fait son nid
Parfois elle saigne
Et parfois je l’oublie
Cette amour me manque
Elle qui donnait un sens à ma vie
Elle coule encore dans mes veines
Mais peut-être n’est-ce pas fini ?
Pourquoi l'ai-je cette peine ?
Qui parfois me ronge
Mais que parfois j’oublie
Et qui reste comme une blessure,
A vie.
L’amour coule encore dans mes veines
Mais je n’ai pas de mie.
C’est une petite graine
Qui ne s’épanouit.
Quelle est cette douleur
Qui me vient du coeur ?
Pourquoi toutes ses envies
Qui se meurent
Des jours sans saveurs,
Comme aujourd’hui ?
J’ai la nostalgie du bonheur
Partager mon coeur
Juste à deux
Fondre d'un regard
Et de désirs
Brûler nos heures
J’aimerais savoir,
Savoir que tu m'attends
Que tu m’attends ce soir
Que tu es quelque part
J’aimerais penser
A tes pensées
Savoir que
Quand notre heure viendra
Nous nous retrouverons
Avec tellement de joie
Savoir
Que tout le monde nous attend
Et en rire
Savoir
Voler
Dans le ciel
Dans un immatériel
Qui nous appartiendra
J'aimerais avec toi
Planter des arbres
Jouer dans le jardin
Cultiver nos fleurs
Empiler des brins
De bonheur
J’ai des rêves de brumes
D'aller par les chemins
Nous tenir par la main
Aimer le vent
Être à tes côtés
Et te savourer de loin
Oui, marcher
N’avoir nul autre besoin
J’ai besoin d'une présence
Une présence féminine
D'une douceur angevine
Une ombre divine
Et du plaisir taquin
D'un coeur égal au mien
J'ai besoin
De voir briller ton sourire,
A vous
Les deux
Toi et ton bon coeur
J'aimerais
Te parler de nos bonheurs
Suivre tes pas
Partager nos erreurs.
J’ai des rêves de brumes
A la fois proches et lointains
M’enivrer dans tes bras blancs
Me reposer
Sur tes seins de lait
Respirer ton parfum
Rire avec toi,
Aller par les chemins
Et parce qu'on est deux
Juste être bien.
J'aimerais
Reconnaître chaque seconde
Passée avec toi
Comme une seconde unique
En faire un tournesol
En savourer le compte
Enfiler des perles
A l'amour de la vie
Jouer à la marelle
Redessiner le ciel
Se comprendre d'un regard
Comme personne ne s'est jamais compris
Allumer des étincelles
Et les laisser briller
Derrière nous
Comme les comètes
En traînées de lumières
Que chacun fasse un voeu
Que le monde soit merveilleux
Ils coulent dans mes veines
Ces manques et ces oublis
J’ai une telle peine
Pourtant, que nul ne devine.
Je suis le sol
Je suis la terre et la graine
Le soleil s’arrête sur ma peau
Mon coeur est dans la nuit
Je suis la rivière
Qui n’a pas de lit
Je suis la cascade
Qui ne chute point
Je suis l’ombre intérieure
La cache invisible
Je suis la galaxie sans soleils
Où
Tu apporteras la vie.
[William Valant]