Pennes perdues d’oiseau-nuage
S’arrachant à son grand voyage
Du jour plumes bavant il pleut
Comme un sang d’encre fabuleux
Donnant un si triste grisage
À l’aube au tournant de sa page
Blanche qu’il faudra au séchage
Que l’aurore à son éclairage
Puisse au sympathique soleil
À l’écriture au moins pareille
Se mettant au jus de l’azur
Trouver en couleur sans coulures
Dans le livre du firmament
Le secret du bleuissement