mon rocher, mon île,
nos souffles emboîtés,
comme la vague
et le ressac,
sa chevelure d'algues
langoureusement déployée
au balancement du flot
et où ses doigts à lui
se perdent
son flanc si uni, si lisse
que sa main glisse dessus,
qu'il n'offre aucune prise,
aucune aspérité
où s'accrocher,
quand la mer l'emporte
au loin