Une déveine
C’est une déveine,
Quand tu cours après moi
Tu n’attrapes que flammèches
Et tu te frappes toi-même,
Mais ça ne vaut pas la peine,
De poursuivre au-delà,
Tu sais bien
Que je suis comme-ci , comme-çà,
De-ci, de là, je vais
Sans attache et sans remord
C’est vrai
Mon cœur est déjà mort…
C’est vraiment une déveine
De me suivre ainsi,
Je t’emmène en enfer,
Va-t-en , je t’en supplie…
Va vivre ta vie
En couleurs
Près des autres mortels
Qui connaissent le bonheur
De pouvoir être fidèles
Et mettent dans leur cœur
Un tison éternel.