Il n’est d’été qu’auprès de mon amour
et, si loin d’elle, il n’y a que l’hiver,
or je languis sous le fardeau des jours,
en prononçant de nombreuses prières,
car mon amour semble ne pas entendre
mon impatience et ma soif de l’aimer,
ni ce chagrin qui pourrait mon cœur fendre,
que je conjure avec ces mots tracés,
– mon seul remède à l’invisible plaie
en ce désert de la Carte de Tendre.
17/7/20
"Nénuphar blanc" (16/7/19). Tous droits réservés.