Je suis allongé entre quatre murs
Coincé entre ma raison
Et la nature
Le soleil impénétrant
Vient cogner mes volets clos.
Mes volets sont clos
Mon coeur est allongé sur le drap
Il regarde le plafond
Sans un mot sans un geste sans un éclat
Il écoute le vent.
Il écoute le vent
Et la pluie qui s'ignore
La pluie des pleurs de l'humanité
Ricoche contre mes volets
Mes volets clos et impénétrables.
Impénétrables mes volets sont clos
Et mes jambes ne peuvent pas marcher
Mes bras ne peuvent rien tenir
Mon coeur est allongé
Les yeux dans le vague.
Les vagues de larmes dehors
Et moi bien au calme,bien au sec
Loin des frontières, des bombes colorées et des vents génocidaires
Je ne veut jamais quitter ce nid
Ce nid de mensonges et d'amusements.
Une chambre
Débuté par gab, juil. 19 2020 07:40
5 réponses à ce sujet
#2
Posté 19 juillet 2020 - 12:13
Un état d'apathie, de quasi-somnolence (condamné dans le dernier vers?) face aux noires réalités du "dehors"...
#3
Posté 20 juillet 2020 - 02:18
Le lit, meilleure invention de l'homme !...
Amitié,
Patricia.
Amitié,
Patricia.
#4
Posté 20 juillet 2020 - 09:12
S'isoler du monde, quand on n'attend rien, ou plutot, quand rien ne vient... Mais on ne matrise jamais rien... même quand tout surgit sans prévenir et qu'on ne s'y attends plus.
WV
WV
#5
Posté 20 juillet 2020 - 09:14
Étrangement, vos interprétations ne concordent pas tout à fait avec ce que j'ai voulu dire, mais c'est un intérêt de la poésie d'avoir plusieurs sens
- M. de Saint-Michel aime ceci
#6
Posté 20 juillet 2020 - 11:40
oui , c'est le propre de l'art, de transmetttre des sensations, apres chacun interprete, mais parfois même, aucun mots ou phrase ne vient... cela reste la description d'une émotion
WV
WV