Sans rien de nuageux au-dessus de nos têtes
Pourquoi comme toujours la tienne la nature
De l’azur visible m’apparaît-elle inquiète ?
D’où vient le ciel bileux de tes yeux bleu cyanure ?
Chance du soir au grand désespoir
Ocre vif passant morbide au noir
Le ciel pouvant lui être poison
Ne le sera qu’au rouge horizon
Sur la paille crépusculaire
L’astre paysan et solaire
Comme il y fait son lit orange
Le soir se couche dans sa grange
Si je laisse à Dieu la surprise
D’une oeuvre post-existentielle
Ce que j’écris comme bêtises
Sur terre s’inspire du ciel