Testament
Ce matin en me levant,
J'ai rêvé de mon père,
Qui est mort depuis le 15 mai 2001,
D'un problème au cœur
Et qui ne nous a rien laissé,
Comme testament moral écrit ou oral,
Car il ne pouvait plus rien dire,
Et écrire, cela depuis 12 ans,
A cause d'une aphasie qui est due,
A un problème d'hémorragie du cerveau.,
Je réfléchissais sur ce que j'aurais aimé,
Qu'il me dise quelques choses
Pour notre avenir après sa mort,
Depuis sa mort, je vois ce monde,
Qui change, l'Europe qui légifère,
Mon père il était gaulliste.,
Je le connais pas assez pour savoir,
De ce qu'il nous dirait
Sur ce monde actuel,
Puis en y réfléchissant,
Sa vérité est celle ci !
Qu'est-ce que moi Bruno
J'aimerais vous laisser après moi ?
Je ne sais pas ce que dirait papa
J'ai d'abord pensé à donner des conseils,
De morale à mes frères divorcés,
A causes des dispute de familles
Puis je me suis dit aussi,
Que, ce n'était pas, une bonne idée,
Car je n'ai pas de statut,
De frère prêcheur pour cela
Les curés? Ils se taisent
La morale ça doit être partagée
Et puis j'ai encore réfléchi,
Et je me suis dit ce que j'aimerais,
Entre ce que je suis
Et ce que j'aurais du être
La vie n'est pas une chose écrite
J'ignore mon vécu, celui que j'ai rêvé
J'ai encore quelques souvenirs
De bonne amies que j'intéressais
Entre Danielle, Elda et d'autres
Je ne me suis jamais mis en couple
Donc je n'ai pas d'enfant
Que tous mes enfants potentiels,
Ceux là que j'aurais dû avoir
Tous ceux là que je n'ai pas eus,
Ils sachent bien que pour l'avenir...,
Primo que je les ai toujours aimés,
Et qu'ils restent fidèles
A une vraie idée des enfants,
Celle qu'il avait adolescent,
Et qu'ils ne se pervertissent pas,
Dans le confort de l'habitude,
Et ces chose courantes de la vie
Des choix que l'on se donne,
Pour partager un foyer,
être ensemble pour longtemps,
Et ce sentiment de sécurité
Tout ce que nous donne l'argent,
Celui dont on, dispose,
Et tous ce qu'ils gardent au cœur,
Je sais les idéaux de leurs 20 ans
Ces choses où il voyaient ce monde,
Avant de s'engager dans leurs boulots,
Et qu'ils fondent un foyer commun,
Avec une femme et des enfants
Et tous les soucis d'une famille,
Curieusement je vois assez peu,
Mes petits neveux quasiment tous,
Se sont des gamins plutôt mal connus,
La famille pour eux ça reste un truc intime,
J'écris ceci comme une vision fraternelle,
Mais moi, je n'ai pas d'enfants,
Peut-être ! Que c'est mon choix de vie,
Une vie de célibataire très libre
Ce que je dis là, je le pense pour moi,
Pour mes frères et pour mes sœurs,
Pour mes neveux et pour mes nièces.,
Avec des si, j'aurais eu, des milliers d'enfants.
Pour vous ! Qu'est-ce qui est le plus important ?
Et que léguerez-vous à vos enfants?,
Je ne parle que de l'héritage moral,
Et je ne parle pas des sous que vous leurs laisserez
Bruno Quinchez Paris le 15 mars 2005,
Texte remis en forme Paris les 30 et 31 juillet 2020