au delà des miroirs mécaniques
aux insatiables phosphènes
et séries d'éclipses asynchrones
le ciel abdique ses axiomes
de partitions lunatiques
à ton front souverain
et d'un voyage au clair obscur
un ange en son murmure
à ta chevelure et ton corps
ta robe et ta cambrure
dessine le chemin
des syllabes passagères
glissent sous ton regard
les ombres rêveuses et solitaires
qu'effeuille le destin
clepsydres et odomètres en facturent la tutelle
le vent emmarge
les nuages en témoins
et la profondeur des silences fermente
sur les récifs coagulés des océans lointains
une épice invertébrée aux embruns chromatiques
qui jette sur ton âme l'horizon incertain
de quel empire nuptial ruissellent tant d'étoiles?
quel artiste numismate façonna ces beautés?
qui quoi comment? quel dieu? quelle divinité?
dans l'osmose phréatique aux globules lactescents
comme hypnotiques corolles et symboles volatiles
les effluves insolentes de ta virginité
sur l'onyx et le jais du papier argentique
en un flux intangible aux déshérences floues
fixent les vertiges de ta race sublime