Prophéties, de fin de printemps froid
Ce soir j'ai des sueurs froides, un chaud-froid que je n'aime pas, en général ça précède un bon rhume, je tiens à dire les jours sont chauds, avec un fond de l'air très frais et quand j'aurais dis cette banalité, vous ne serez pas plus avancé.
Pourtant mes frissons, c'est bien réel, je vais me coucher tant pis pour le reste; le monde peut bien tourner sans moi, ah! mon Dieu... parlez-moi d'amour...histoire que je vous foutes, une bonne paire de claques dans la gueule car ça fait du bien,
Il est des loosers métaphysiques qui attendront sans craintes, que le soleil s'éteigne et que les fleurs veuillent se laisser mourir ! il est aussi des assassins du ciel qui crèveront la panse pleine,
il est des idiots savants qui écriront des équations sans nom. Il est des pacifistes qui se renieront pour avoir cru au destin, il est des salopards qui deviendront des saints du ciel, il est des noirs qui blanchiront leur nuit au hasard des jours, il est des blancs qui vendront de la blanche à des enfants noirs,
il est des absurdes qui deviendront la norme pour tous, il est temps de partir ! Levez-vous terroristes boursiers ! Vent mauvais emporte au loin, ces mauvais rêves d'une mauvaise vie, de mauvaises femmes qui s'achèteront de mauvais hommes, le bordel ambiant deviendra un couvent de nonne.
Et pépette Casta, elle sera une sainte parmi toutes, les hommes de biens ils auront les salopes pour héritières, les salopes accoucheront de lendemains qui chantent, et l'on chantera l'internationale avec le rythme du tango, les militaires rompront le pas et ils valseront en syncopes, la mort n'aura plus de masque et toute nue ,tous les hommes la désireront,
Mais la mort ! Elle ne voudra pas d'eux, car elle les trouvera trop lourds, leur karma les écrasera et ils seront broyés par leurs merdes, les auxiliaires de la camarade elles seront en grève illimitée et la lune insolente poussera un long ululement métaphysique, Ces jours là les hommes ils chercheront partout leur presque rien d'âme, et ils ne la trouveront plus ! Dans le marché du foutre où ils vivent, sans leurs âmes, ils n'existeront plus, à jamais ad aeternam
Bruno Quinchez Paris le 16 juin 2005
remis en forme Paris le 6 aout er 8 aout 2020