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(Corps fous)
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« D’y penser on arrive à le TROp MAtérialiser »
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« Le riz a brûlé dans la marmite de campement
Ça signifie qu'il faut prendre garde à bien des choses »
qui fusent, hé ?
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>un œil qui luit
>l’odeur d’une cigarette
>le sable qui bruine au loin
>cette langue qui claque
>fils abandonnés
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Mais à part ça…
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Les voluteux décombres
qui grisaillent les rues le ciel
bronze
& l’hystérique hurlement
Des vrilles rafaleuses
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Que dire de plus ?
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Aux frottements les mousquetons cliquettent et les cloques
Sur les épaules se déblistèrent
Pour finir en bleu vespéral
Comme si tes mains en cette nuit vernale…
Oserais-je achever ?
Mais le printemps frissonne toujours de longs hoquets.
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(Message radio)
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« Ispahan s’est fait un ciel de carreaux émaillés de bleu »
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Dans la longue langueur du jour
la saure solitude
les chats-huants s’ennuient à rêver…
des ailleurs les pressent. Fouillent leur ventre.
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Souvenirs d’oreille au cornet ; d’un poignet dolore de ne pas
tenir une plume ; farcie d’un flot perçant.
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Envoie-moi une carte postale é
cris Landévennec où les navires
n’en finissent pas de crever
et mon bonnet d’acier reflète
les tristesses d’autrefois.
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dIre lendemain au Galop
ouais m’avait séduit
ton pas me conduisait
à des errances
Foutue mémoire, quand j’y pense !
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Je sus dans la tente et les manu militari
minutes métalliques gouttent. De satellite
en sad élite rien ne vaut—spoofing—
le point astro et même les hertz sont
trop courtes pour ta voix.
L’absence, un garrot.
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WhatsAppe-moi quand je serai
à l’arrêt, au port, quand les lettres-océans les grains
de sable oriflammes, les télégrammes
au long cours n’en auront plus.
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____Ooh attends-moi jusqu’à ce que_____
|de ma langue dé
| Liée
|à la tienne dans
( ma bouche )
_____l’ubiquité des écrans se brise____