Là il s’assoit entre les déchets et les cartons sales
Sur une chaise oui mais à demi assis
Poussé par le souffle du vent.
Il n’y a rien que des murs jaunis par une lampe maussade
Rien que de la poussière et des loques
De loques qui prennent la poussière
De la poussière qui prend ses crocs
Car elle vole dans l’air croupis du soir
Comme un encensoir - poussé par le vent !
Les murs ne tanguent pas beaucoup
Les pieds font si mal au sol
Fait raide ho il gigotte poussé par l’air de rien
Sur ses pieds dénudés se prend la poussière
S’accroche la poussière crissée par la lumière
Grisâtre est son heure poussiéreuse est le mistral
Regardant au loin la mer il y plonge à toutes synapses
Il ne peut pas poser ses fesses le vent en bourrasques
Le cloue contre le dossier de la seine
Des loques dépérissent dans le bureau en cartons - lampe
Rien ne bouge mais tout sent mauvais
Pourtant il est parti là à demi volant
Entre les hirondelles, les mouettes et les extras
Son corps coincé par le souffle des murs
Son esprit envolé par les poussières de toi