2 réponses à ce sujet

[M.KISSINE]

Il dort
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L'homme est couché ; il dort.
Il n'entend plus, dehors,
Le fracas de colère
De ses frères en guerre.
Il n'entend plus les noms
Des filles, des garçons
Qui peuplaient son enfance.
Il entre dans l'absence.
Selon les grands journaux,
Les nobles idéaux
Ensemble se mesurent
Et – cette chose est sûre,
Se déchirent autant.
Un homme perd son temps.
Qui peut maintenant dire
Où s'arrête le pire
Est encore debout.
Mais il y a beaucoup
D'assis dans l'assemblée,
De tombes oubliées,
Beaucoup de jeunes cœurs
Endormis sous les fleurs
Pendant que la parole
Émet par parabole
La consolation,
Amie des passions.
"Tout cela me fatigue"
A dit le fils prodigue
Qui ne reviendra pas
De ce nouveau combat.
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Sentiments ©M.KISSINE – ISBN 9782919390519

[M. de Saint-Michel]

Tel "le dormeur du val", votre dormeur est au-delà des vanités humaines...

[M.KISSINE]

Ce texte est écrit pour une sœur de cœur après qu'elle m'a raconté qu'elle pense nuit et jour à un de ses neveux, grièvement blessé et hospitalisé à plus de 4500 km...
C'est après que je me suis souvenue du dormeur du val. Hélas l'histoire est la même et semble ne pas finir