le rêve de l'oiseau s'est brisé
contre la vitre
il avait devant lui l'arbre,
l'eau. l'herbe, le ciel,
les espaces infinis
mais ce n'était qu'un reflet . . .
il l'a compris trop tard,
quand son crâne a heurté
la surface trompeuse,
invisible, implacable,
aussi dure que la pierre
ou les glaces nordiques,
froide comme la mort,
la traître paroi de verre
qui n'était qu'un paysage,
et devient, d'un seul coup,
son tombeau