
Reconfinement
#1
Posté 05 novembre 2020 - 01:13
Le mieux à faire est de réécouter Webern.
#2
Posté 05 novembre 2020 - 04:56
Je ne sais pas demain
Mais je sais seulement
Toutes ces folies du jour
#3
Posté 06 novembre 2020 - 10:01
tu es confiné pascal ?
moi je dois aller au travail ...
quant à webern, pourquoi pas ...
côté lecture, je lis la dissémination, de jacques derrida.
#4
Posté 06 novembre 2020 - 07:10
#5
Posté 07 novembre 2020 - 12:44
Demain on risque
d'être dans le pire
avec toute la parano
sur ce sujet du coronavirus
#7
Posté 10 novembre 2020 - 07:29
Tu sais ! J'ai bien cette mauvaise impression
D'être parfois dans un monde de vrais dingues
#8
Posté 10 novembre 2020 - 07:46
Dingue ? Mais tout le monde se porte très bien ! Moi le premier ! D'ailleurs je dois me rendre à Westminster dès aujourd'hui, j'espère qu'on a fait atteler les meilleurs chevaux, sinon j'en ai bien pour deux semaines !
#9
Posté 11 novembre 2020 - 06:50
au moins je ris
#10
Posté 11 novembre 2020 - 08:16
Qui a encodé ça ?
#11
Posté 11 novembre 2020 - 01:55
Le père noël, soit un mois et demi avant Noël
#12
Posté 11 novembre 2020 - 04:46
Le Père-Noël aura t-il une autorisation de sortie ?
#13
Posté 12 novembre 2020 - 10:48
Demande à Macron
et à tous ses dingues
#14
Posté 12 novembre 2020 - 12:30
Demande à Macron
et à tous ses dingues
les choses les plus faciles et les moins ‘ dingues ‘ sont toujours celles que l’on n’a pas à régler soi-même, assez proche en somme du yaka faut qu’on...
#15
Posté 12 novembre 2020 - 12:46
Ce monde de la politique
ce n'est pas le monde médical
J'entends dire des trucs divers
Mais je n'en sais pas plus
La politique ? Tu Parles !
#16
Posté 13 novembre 2020 - 07:13
#17
Posté 13 novembre 2020 - 07:29
l’écoute, bien sûr ___
mais la partition, en plus
représentation / signe _
capture torturée de ruptures
#18
Posté 13 novembre 2020 - 08:27
l’écoute, bien sûr ___
mais la partition, en plus
représentation / signe _
capture torturée de ruptures
pourquoi torturée ?
C'est juste un codage voyons
l'élève de Schönberg excelle dans la composition atonale et ternaire
#19
Posté 13 novembre 2020 - 11:11
pascal, je possède l'oeuvre complète de webern pour quatuor à cordes depuis 1995. (+ le 5tet avec piano).
quand j'ai écouté à la radio le livre du quatuor de boulez, cela m'a rappelé les bagatelles webernienne, comme si B avait systématisé et développé sur la durée les bagatelles de W. oui ? non ?
#20
Posté 13 novembre 2020 - 11:45
pourquoi torturée ?
C'est juste un codage voyons
l'élève de Schönberg excelle dans la composition atonale et ternaire
Mais pourquoi pas ‘ torturée ‘ ?
Pourquoi pas ‘ tourmentée ‘ ?
Qui dit ‘ codage ‘ dit ‘ déchiffrage ‘.
Mon commentaire n’est pas censé dire l’exact ou ce qui est mais dire une perception __
Cela peut se rapprocher de la graphologie __
Je n'en fais pas une science
#21
Posté 13 novembre 2020 - 01:20
Il y a là quelque chose qui tourne autour du fragmentaire et du continu.
Ce n'est pas juste un code ! C'est une écriture, au sens plein du terme. Webern écrit le temps avec un art subtil, hérité des Viennois classiques plus que de Schoenberg. Chaque mesure comprend une ou plusieurs cellules temporelles, quoi qu'elles puissent chevaucher deux mesures.
Chaque phrase naît et s'éteint dans un silence infini, bien que les phrases presque toujours s'entrecroisent
- denis_h aime ceci
#22
Posté 14 novembre 2020 - 07:51
Ce n'est pas juste un code ! C'est une écriture, au sens plein du terme. Webern écrit le temps avec un art subtil, hérité des Viennois classiques plus que de Schoenberg. Chaque mesure comprend une ou plusieurs cellules temporelles, quoi qu'elles puissent chevaucher deux mesures.
Chaque phrase naît et s'éteint dans un silence infini, bien que les phrases presque toujours s'entrecroisent
Toute écriture est un code.
pas juste un code certes
Je remarque dans ce commentaire une bonne connaissance des codes musicaux et peut être au delà...
(J'avais remarqué ce 'chevauchement'...).
Pratiquez-vous vous-même ? (sans indiscrétion aucune)
#23
Posté 14 novembre 2020 - 08:35
Ah ! c'est rigolo ça -
Et en dehors de la ' connaissance ', le chevauchement capture / rupture ne peut-il pas inspirer un tourment ?
' voyons '
#24
Posté 16 décembre 2020 - 07:52
Je n'avais pas oublié la question d'Emrys mais je peinais à y répondre.
Je pratique la musique depuis l'adolescence - depuis que j'ai acheté une basse électrique, en somme. J'ai beaucoup essayé, étudiant, d'apprendre à lire. Mais ce n'est que récemment - et accompagné - que j'ai pu progresser un tant soit peu. Je ne suis pas un bon lecteur mais je puis, aujourd'hui, m'orienter dans une partition, ce qui n'était pas le cas il y a quelques années.
Un autre point m'empêchait de répondre. Sur la question du "code", je voulais déterrer ce bel article d'Emile Benveniste intitulé "Sémiologie de la langue". Il y développe une conception très personnelle et malheureusement mieux connue des littéraires que des linguistes de ce qu'il appelle "sémantique" (= organisation du discours, en gros) et "sémiotique" (qui est ici réduit à la notion d"acceptation). Pour lui, il est des systèmes de signe qui sont des sémiotiques sans sémantiques. Il prend l'exemple du code de la route mais aussi celui du solfège. Ces systèmes sont "amorphes" : ils sont entièrement irrigués par une référence qui leur est extérieure. A l'opposé, Benveniste décrit les oeuvres (picturales ou musicales en particulier) comme des "sémantiques sans sémiotique". Le signe n'y est plus réductible à une "signification", c'est l'organisation générale des composants de l'oeuvre qui fait leur sens. C'est particulièrement net dans l'art abstrait, ce n'est pas moins vrai dans les oeuvres figuratives.
Le solfège est un code. Mais une page de musique n'est pas simplement un code. C'est une écriture. Pour illustrer cette vue, peut-être Schumann nous offre-t-il un cas particulièrement remarquable de cela. Ses mélodies sont en effet d'une subjuguante beauté. Il n'est pas besoin de les lire pour s'en émouvoir. Mais à la lecture, le génie de Schumann résonne avec une toute autre force car elle demande beaucoup de finesse à l'interprète. Il a beaucoup à "interpréter", précisément. Et c'est ainsi que de mélodies souvent simples à l'origine, directement puisées dans le répertoire populaire, on arrive à des pièces dont le moindre détail importe, du tempo choisi par le compositeur aux respirations et à toutes les variations qui sont parfois infimes.
- Hattie aime ceci
#25
Posté 17 décembre 2020 - 06:06
Je pense que votre message peut s’adresser à quiconque s’y intéresse un peu, alors, pour ces deux articulations, entre autres mais essentiellement, selon ma perception :
‘ s’orienter dans une partition ‘
‘ il n’est pas besoin de les lire pour s’en émouvoir ‘
#26
Posté 17 décembre 2020 - 01:01
Votre musique...Est-ce des cris ?
Des fois je me questionne
Sur tous vos propos
#27
Posté 17 décembre 2020 - 01:28
#28
Posté 17 décembre 2020 - 01:45
Le coronavirus est un complot de Tim, sans doute influencé habilement par Alfred, pour que Noël 2020 soit *an online introduction to poetry d'or the next 1 000 centuries ".
#29
Posté 17 décembre 2020 - 02:55
Sans Alfred et le capital financier monumental qu'il a pu débloquer par le biais de fonds d'investissement saoudiens ainsi que par les constantes avancées technologiques de premier ordre issues de son cerveau de démiurge, TLP n'aurait jamais pu voir le jour, continuer à perdurer et placer aujourd'hui son cours boursier en tête du Nasdaq, devant Google et Amazon.
Tim, cité dans le numéro du Financial Times du 19 septembre 2020
#30
Posté 17 décembre 2020 - 03:22
Alfred ! Tu n'as pas cent balles
"cent euros" à me donner ?