Pour l’âpre hier je n’ai pas d’yeux
Pour saisir aujourd’hui je n’ai pas de main
Je n’ai pas pied pour marcher sur demain
Pour avoir passé par là d’être je n’ai pas lieu
De coeur pour m’offrir un présent je n’ai pas
Pour donner corps au futur je n’ai pas un moi
À la seconde je n’ai pas la première pensée
Après je n’ai pas de tête pour l’heure avancée
Ni d’esprit à mettre à jour mais avec amour
Mon âme en quête d’imaginaire
Meut des temps parmi lesquels tu cours
Et me détends toujours l’atmosphère